La duration d’une obligation correspond à la période à l’issue de laquelle sa rentabilité n’est pas affectée par les variations de taux d’intérêt. La duration apparaît comme une durée de vie moyenne actualisée de tous les flux (intérêt et capital).
Créer et offrir des titres sur le marché financier afin de procurer à l’émetteur de nouveaux fonds. Une émission d’actions par exemple peut prendre plusieurs formes, offre à prix ferme (OPF), offre à prix minimal (OPM), placement privé auprès d’un nombre limité d’investisseurs.
Emprunt pouvant être remboursé autrement qu’en numéraire. Ainsi un emprunt convertible en actions peut-il à l’échéance être remboursé en numéraire ou converti en actions et ce, au choix de l’investisseur.
Document comptable récapitulant l’ensemble des opérations effectuées par une entreprise permettant de dégager le résultat de l’entreprise.
Correspond aux titres de capital diffusés dans le public et non stables, c’est-à-dire susceptibles d’être échangés sur le marché boursier.
Vente massive de titres immédiatement après une opération de placement de titres.
Le fonds commun de créance est un véhicule permettant la titrisation des créances bancaires. Il reçoit des créances cédées par des établissements de crédit qu’il finance en émettant des parts auxquels souscrivent des investisseurs.
Le FCP est une copropriété de valeurs mobilières dont les parts sont émises et rachetées à la demande des porteurs.
Un fonds de garantie de marché constitué par les intermédiaires en bourse, est mis en place pour se prémunir contre toute défaillance en titres ou en espèces d’un intermédiaire en bourse.
Montant des frais prélevés lors de l’achat ou la vente de titres. Synonyme de frais de courtage.
(Voir déclaration de franchissement des seuils de participation)
Opération par laquelle deux sociétés réunissent leurs actifs dans le but de constituer un ensemble plus profitable. Selon le type de fusion, il peut y avoir ou non création d’une entité juridique nouvelle.
Opération par laquelle deux sociétés réunissent leurs actifs dans le but de constituer un ensemble plus profitable. La fusion absorption voit la disparition de l’une des deux entités, au profit de l’autre.
Le gouvernement d’entreprise ou corporate governance est un code de conduite qui cherche à réencadrer les pouvoirs décisionnels des dirigeants afin que ceux-ci ne s’attribuent pas des privilèges au détriment des actionnaires, des créanciers… voire plus généralement de la Société
La technique dite greenshoe, du nom de la première entreprise l’ayant utilisée, permet de réguler le cours de bourse d’une action au moment de son introduction en bourse. L’entreprise donne à la banque introductrice l’option d’acheter une quantité de titres supérieure à ce qui était initialement prévu. Si la demande de titre est forte, la banque pourra ainsi allouer plus de titres aux investisseurs en exerçant son option. Dans le cas opposé, la banque n’exerce pas son option et achète les titres dont elle a besoin sur le marché ce qui a pour effet de maintenir les cours.
Les hedge funds, contrairement à leur nom qui signifie couverture, sont des fonds d’investissement non cotés à vocation spéculative.
Société dont l’actif se compose principalement de titres d’une autre société. Le holding est souvent utilisé pour permettre à un groupe d’investisseurs de contrôler une entreprise.
Compartiment de marché de la bourse des valeurs mobilières de Tunis réservé à la négociation des titres de sociétés faisant APE et non admis à la cote de la bourse.
Opération financière par laquelle on incorpore des réserves au capital de l’entreprise.
Indicateur boursier permettant de mesurer le rendement moyen de l’échantillon des valeurs qui le composent. Le rendement de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis est estimé à l’aide de deux indices : l’indice TUNINDEX et l’indice BVMT. A partir de l’année 2006, la BVMT a entamé la publication des indices sectoriels permettant de mesurer les rendements sectoriels des valeurs cotées.
Il a été créé en septembre 1990, avec une base égale à 100 qui a été ajustée à 465,77 en mars 1998. L’indice BVMT est composé actuellement des valeurs cotées les plus liquides du marché à l’exception des sociétés d’investissement et des sociétés dont l’ancienneté dans la cote est inférieure à six mois.
Indice de référence de la Bourse de Tunis. Cest un indice de capitalisation, publié à partir du 1er avril 1998 avec une base 1000 au 31 décembre 1997. C’est un indice général regroupant toutes les valeurs cotées à l’exception des sociétés d’investissement et des sociétés dont l’ancienneté dans la cote est inférieure à six mois.
Société de bourse ayant reçu l’agrément du CMF pour agir pour le compte de ses clients ou pour son propre compte directement sur le marché.
Opération consistant à introduire une société à la Bourse pour permettre la cotation de ses titres. Une introduction en Bourse se matérialise par l’inscription à la cote des actions d’une société donnée.
A une date donnée, c’est la fraction de l’intérêt annuel écoulé sur un titre de dette.
Il existe trois comportements possibles pour un investisseur sur les marchés financiers : la spéculation ou prise de risque, la couverture ou limitation des risques et enfin l’arbitrage qui exploite les déséquilibres de marché.
Faculté rattachée à l’action portant sur le montant du dividende qui sera perçu à la fin de l’année.
Un leveraged build up est un LBO qui procède à des acquisitions d’autres sociétés de son secteur afin de créer des synergies industrielles. Ces acquisitions se font par recours à l’endettement.
Un LBO ou Leveraged Buy Out est le rachat des actions d’une entreprise financé par une très large part d’endettement. Concrètement, un holding est constitué, qui s’endette pour racheter la cible. Le holding paiera les intérêts de sa dette et remboursera celle-ci grâce aux dividendes réguliers ou exceptionnels provenant de la société rachetée.
Le levier financier d’une entreprise est le rapport de son endettement net sur le montant de ses capitaux propres
Au moment de la constitution d’une société ou des augmentations de capital en numéraire, le montant souscrit par les actionnaires peut être versé intégralement ou partiellement, on parle alors de libération totale ou partielle du capital.
La liquidité d’un marché correspond à la possibilité pour un investisseur d’effectuer une transaction au prix affiché et pour un volume important sans perturber le marché ni affecter le cours du titre. Elle est d’autant plus forte que le nombre de titres admis sur le marché est important et que la fréquence des transactions est élevée.
Lors des opérations de placement de titres, concomitamment à la diffusion de l’information et au marketing auprès des investisseurs potentiels, un livre d’ordres est constitué. Il enregistre les intentions d’achat (volume de titres demandés et prix) des investisseurs potentiels et permet ainsi d’établir la faisabilité et le prix de l’opération. Ce n’est qu’à l’issue de cette phase que les banques prennent un engagement de bonne fin.
Le maintien de cours est une procédure employée suite à la cession d’un bloc de contrôle. Elle permet aux actionnaires minoritaires de vendre leurs titres au même prix que l’actionnaire majoritaire.
Contrat par lequel un investisseur mandate un professionnel de la finance pour gérer pour son compte un portefeuille de valeurs mobilières.
Un marché au comptant est un marché sur lequel la livraison des titres échangés et leur paiement ont lieu simultanément et immédiatement et où il n’existe pas de possibilité de crédit.
Le marché boursier tunisien est un marché centralisé. Ainsi, les ordres recueillis par les sociétés de bourse sont centralisés dans un carnet d’ordre qui permet de confronter l’offre et la demande et d’établir le prix d’équilibre.
C’est un marché d’instruments financiers permettent la gestion des risques associés aux fluctuations des cours, des taux ou des changes.
Un marché est efficient lorsque le prix des titres financiers y reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible.
(Voir hors cote)
Le marché obligataire correspond au compartiment où s’échangent les titres de créance.
Le marché primaire est celui sur lequel les nouveaux titres financiers sont émis et souscrits par des investisseurs.
Le marché secondaire ou la «bourse» est celui sur lequel sont échangés des titres financiers déjà créés (sur le marché primaire).
On appelle marché spot le marché au comptant portant sur les devises, les taux ou les matières premières.
La moins value est une perte réalisée sur une opération boursière. Lorsque le prix de cession est moins élevé que le prix d’acquisition, on parle de moins value.
Le nantissement est une garantie portant sur un bien mobilier qui sera affecté au remboursement de la dette en cas de défaillance de l’emprunteur.
La notation financière ou rating permet de mesurer la qualité de la signature de l’emprunteur par des techniques d’analyse financière et de scoring.
Voir notation financière
Valeur mobilière représentant, au contraire d’une action, une dette.
Voir Emprunt convertible.
Une obligation dite à coupon zéro est une obligation dont les intérêts sont versés au terme (à supprimer) en totalité à l’échéance de l’emprunt après avoir été capitalisés sur toute la période.
L’offre publique de rachat d’actions (OPRA) est une opération de rachat par une société de ses propres titres en vue des les annuler.
Un actionnaire seul ou agissant de concert, détenant plus de 95% du capital ou des droits de vote d’une société, peut lancer une offre donnant une sortie aux autres actionnaires. Celle-ci peut également être demandée par un actionnaire minoritaire.
Augmentation de capital par voie de souscription réservée au public. Dans ce cas les anciens actionnaires réunis en AGE doivent renoncer à leurs droits préférentiels de souscription.
Tout ou partie du capital de l’entreprise concernée est cédé à un prix décidé par les actionnaires vendeurs. Cette offre est généralement utilisée comme procédure d’introduction en bourse afin de diffuser les titres dans le public, on parle dans ce cas d’offre à prix ferme (OPF).
Opération par laquelle un investisseur propose l’achat d’une partie ou de la totalité du capital d’une société.
Opération qui consiste à racheter les titres d’une société en offrant à ses actionnaires des actions du nouvel ensemble ainsi constitué.
Procédure d’introduction en Bourse dans laquelle on fixe un prix minimum de vente ; le prix réel dépendra de la demande exprimée sur le marché.
Le placement des titres est effectué par un syndicat de placement, garant de la bonne fin de l’opération. Sur la base d’une fourchette de prix, le syndicat commence par collecter dans un livre d’ordres les intentions d’achats auprès des investisseurs afin de mesurer la profondeur du marché et la sensibilité au prix. L’OPO est mise en place pour les particuliers alors que l’offre pour les institutionnels prend la forme d’un placement selon la technique du book building.
Le prix définitif du placement est fixé d’un commun accord entre l’émetteur et l’introducteur chef de file.
Le prix de l’OPO (le cours de cotation) est fixé à l’issue de l’offre et tient compte du prix définitif du placement
L’option est un contrat entre deux parties par lequel l’une accorde à l’autre le droit (mais non l’obligation) de lui acheter (option d’achat) ou de lui vendre (option de vente) un actif financier, moyennant le versement d’une somme d’argent (le prix de l’option). L’achat (ou la vente) de cet actif se fera à un prix déterminé (prix d’exercice), durant une période (période d’exercice pour les options dites américaines), ou à une date précise (date d’exercice pour les options dites européennes). La valeur d’une option est la somme de sa valeur intrinsèque et de sa valeur temps, anticipation d’une valeur intrinsèque plus forte encore.
L’ordre « au marché » ne comporte pas de limite de prix. Il est exécuté au maximum de la quantité immédiatement disponible.
Au contraire de l’ordre à prix limité, ce type d’ordres ne comporte aucune limite de prix et son exécution est prioritaire par rapport aux ordres à prix limité.
Pour exécuter une transaction en bourse, tout client doit communiquer à son intermédiaire en bourse un «ordre de bourse» comportant les indications suivantes:
L’ordre libellé « stop » est un ordre d‘achat ou de vente pour lequel le donneur d’ordres souhaite intervenir sur le marché dès qu’un prix de déclenchement, qu’il a préalablement choisi, est atteint.
Un ordre à seuil de déclenchement « stop loss » produit dès son déclenchement un ordre au marché. Un ordre à plage de déclenchement produit un ordre à cours limité.
L’ordre à la meilleure limite, accepté uniquement en phase continue, est un ordre ayant pour vocation d’être exécuté dès son introduction à la meilleure limite des ordres de sens opposé.
L’ordre «à prix limité» comporte un prix (minimum à la vente et maximum à l’achat). Ce type d’ordre permet de maîtriser le prix d’exécution.
Organisme chargé de gérer un portefeuille collectif de valeurs mobilières pour le compte de ses clients. Les SICAV et les FCP sont les principaux OPCVM.
Phase pendant laquelle sont déterminés les cours d’ouverture des valeurs. elle intervient après la période dite de pré-ouverture et à une heure de confrontation fixée par la bourse. |
Voir price earning ratio
C’est le rapport d’échange des actions observé lors d’une fusion ou d’une offre publique d’échange. Il résulte du poids relatif des deux sociétés qui fusionnent mesuré à partir de différents indicateurs financiers
Voir price to book ratio
Appelée aussi réméré sur obligation, la pension livrée est un contrat par lequel un investisseur institutionnel ou une entreprise peut échanger, pour une durée déterminée, ses liquidités contre des titres financiers
Voir price earning ratio.
Terme désignant un actionnaire particulier.
Le placement des titres est utilisé pour permettre à l’entreprise de disposer d’un actionnariat stable d’investisseurs institutionnels. Cette opération est généralement associée à une offre.
Mode d’introduction en bourse également appelé placement global, où une (ou plusieurs) banque organise le marketing et la vente des titres auprès des investisseurs institutionnels grâce à la technique du book-building. Le prix fixé à l’issue de la constitution du livre d’ordres sert de référence pour la fixation du prix de l’offre à prix ouvert. Les autres tranches (employés et particuliers principalement) utilisent d’autres méthodes de placement.
Pour simplifier une opération de placement de titres, l’entreprise peut décider de ne s’adresser qu’à un nombre limité d’investisseurs. Elle réalise alors un placement privé auprès d’investisseurs institutionnels ciblés.
La plus value est constituée par le bénéfice réalisé entre l’achat et la vente d’actions.
La société peut distribuer une grande part de ses bénéfices pour fidéliser son actionnariat, ou bien diminuer son taux de distribution ou ne pas distribuer de dividendes afin de faire face à des engagements futurs ou soutenir sa croissance.
On parle de portefeuille diversifié dans le cas d’un portefeuille regroupant plusieurs titres et dont le risque est inférieur à la moyenne pondérée des risques des titres qui le composent grâce à l’imparfaite corrélation qui existe entre leurs rentabilités.
C’est le portefeuille qui présente le couple risque/rentabilité le plus efficace pour un investisseur.
On dit d’un portefeuille qu’il est immunisé lorsqu’il est protégé contre le risque de fluctuation des taux d’intérêt.
Le PER d’une action, ou Price Earning Ratio, est égal au rapport du cours de cette action sur le bénéfice par action. On l’appelle aussi multiple de capitalisation des bénéfices.
On appelle Price to Book Ratio (PBR) le coefficient mesurant le rapport entre la capitalisation boursière et la valeur comptable.
La prime de contrôle est le coût prix supplémentaire par rapport au prix du marché qu’un investisseur paie pour détenir le contrôle du capital d’une société.
La prime de conversion représente le surcoût d’une action obtenue par achat d’une obligation convertible immédiatement convertie en action.
On parle de prime de remboursement d’un emprunt lorsque le montant remboursé ne correspond pas au montant nominal. Il correspond alors à la différence des deux montants.
La prime de risque d’un marché financier mesure l’écart de rentabilité attendue entre le marché dans sa totalité et l’actif sans risque (l’obligation d’Etat). Pour déterminer la prime de risque propre à chaque titre, il suffit ensuite de multiplier la prime de risque du marché par le coefficient bêta du titre en question.
Lors d’une augmentation de capital en numéraire, la prime d’émission est constituée par la différence entre le prix de souscription et la valeur nominale de l’action.
Lors de l’augmentation du cours d’une action, la vente d’une partie des actions détenues permet de transformer les plus-values potentielles en plus-values réelles.
Action pour un Etat de céder au secteur privé une partie ou la majorité des titres d’une entreprise qui lui appartient en totalité ou dans le capital de laquelle il est majoritaire.
Le prix d’émission d’un emprunt est le prix auquel un emprunt est émis, autrement dit le prix que les souscripteurs (investisseurs) paient pour obtenir une coupure de l’emprunt.
Procédure d’introduction en bourse utilisée lorsque la société répond à toutes les conditions d’admission. Les titres de l’entreprise sont directement inscrits sur la cote de la bourse pour y être négociés.
A la base composés de trois grandes familles (les contrats à terme de type forward et futures les swaps et les contrats d’option), ces instruments de gestion des risques financiers sont utilisés pour couvrir 4 sortes de risque (marché, liquidité, contrepartie, politique). Ils sont négociés soit sur des marchés de gré à gré, soit sur des bourses.
Un prospectus est un document d’information destiné aux investisseurs. Il concerne une opération initiée par une société (introduction en bourse, augmentation de capital ou emprunt obligataire).
Période au début de la séance de bourse durant laquelle les ordres sont saisis et s’accumulent sans provoquer de transactions.
Cette technique consiste à acheter les titres au cours de bourse, et ceci par interventions successives sur le marché.
Rapport fourni par les entreprises cotées et regroupant l’essentiel de leurs comptes (bilan, comptes de résultats...). Certaines sociétés fournissent le rapport annuel sur simple demande. D’autres, au contraire, limitent l’envoi des rapports annuels aux seuls actionnaires de l’entreprise.
Avec les comptes et les annexes, le rapport de gestion constitue chaque année le sacro-saint rapport annuel. Le rapport de gestion permet à l’investisseur de suivre avec plus de précisions certains points particuliers qu’il convient d’étudier (degré d’exposition aux risques, filiales, ...). Là où le bilan et le compte de résultats se bornent à fournir les chiffres des différents postes comptables, le rapport de gestion explique plus ou moins clairement l’essentiel de l’activité.
Voir notation financière
Après une forte baisse, le titre remonte brusquement. Ceci s’appelle un rebond, comme l’illustre très bien une balle qui tombe et qui rebondit. Comme la balle, le rebond n’est pas aussi fort que la baisse. Si le rebond semble puissant, on parle alors d’une inversion de tendance. Le titre passe d’une tendance baissière à une tendance haussière.
Les remboursements du capital sont constants sur chaque période.
La somme des remboursements et les intérêts est constante sur chaque période.
Le capital est remboursé in fine, c’est-à-dire en fin d’échéancier.
Pour les actions : dividende divisé par cours; pour les obligations : coupon divisé par cours.
Cours de la fin de période + Montant du dividende reçu divisé par le cours du début de la période.
Chute d’une valeur après une hausse. On peut apparenter ce terme à «consolidation».
La notion de risque en finance est très proche de celle d’incertitude. Le risque d’un titre financier peut ainsi avoir plusieurs origines. On distingue notamment les risques économiques (politiques, naturels, d’inflation) qui menacent les flux liés aux titres et relèvent du monde économique, et les risques financiers (liquidité, change, taux) qui ne portent pas directement sur ces flux et sont propres à la sphère financière. Quelle que soit sa nature, tout risque se traduit par une fluctuation de la valeur du titre financier. C’est d’ailleurs ce qui distingue la comptabilité pure, qui ne se préoccupe que de taux de rentabilité, et la finance, qui intègre la notion de risque pour déterminer la valeur. Le risque d’un titre financier se mesure à la volatilité de sa valeur (ou de son taux de rentabilité)
Il traduit le risque d’enthousiasme ou de “ déprime ” en bourse, une anticipation de hausse ou de baisse de l’activité économique.
C’est le risque de ne pouvoir vendre à son prix un titre financier. Il peut se traduire, soit par une impossibilité effective de le vendre, soit par une décote dite d’illiquidité.
Pour un titre, c’est le risque corrélé au marché. Il est dû à l’évolution de l’ensemble de l’économie, de la fiscalité, des taux d’intérêt, de l’inflation etc. Il affecte plus ou moins tous les titres financiers. On l’appelle également risque systématique.
Il traduit le fait que le détenteur d’une obligation ne sait pas à quel taux ses coupons seront réinvestis et ce, sur toute la durée de détention de son titre. Seule l’obligation zéro-coupon lui permet d’être protégé contre ce risque puisqu’il n’y a pas de coupon.
C’est le risque pour un créancier de perdre définitivement sa créance dans la mesure où le débiteur ne peut pas, même en liquidant l’ensemble de ses avoirs, rembourser la totalité de ses engagements. Les traders parlent de risque de contrepartie.
Les fluctuations des taux d’intérêt exposent le détenteur de titres financiers au risque de moins-value en capital. C’est paradoxalement un risque de taux dans la mesure où il se traduit pour l’investisseur par un coût effectif ou un manque à gagner en dépit du respect scrupuleux des engagements par l’émetteur.
Il traduit le fait que les actifs à plus d’un an sont financés par des ressources à court terme au moins pour partie. Il met donc en évidence le risque de liquidité lié au financement à court terme d’investissements à long terme.
C’est le risque d’être remboursé dans une monnaie dépréciée, d’obtenir un taux de rentabilité inférieur au taux d’inflation.
Le risque d’un titre financier représente les fluctuations de valeur de celui-ci ou, ce qui revient au même, la volatilité de la rentabilité du titre. Plus cette volatilité est élevée, plus le risque est élevé et inversement. On exprime mathématiquement la volatilité du titre par l’écart-type des rentabilités : elle s’interprète alors comme une mesure de la dispersion des rentabilités autour de la rentabilité moyenne.
Voir risque spécifique.
C’est le risque lié à une situation politique ou une décision du pouvoir politique : nationalisation sans indemnité suffisante, révolution, exclusion de certains marchés, fiscalité discriminatoire.
Appelé également risque intrinsèque ou risque idiosyncrasique, il est indépendant des phénomènes qui affectent l’ensemble des titres. Il résulte uniquement d’éléments particuliers qui affectent tel ou tel titre : c’est la mauvaise gestion de l’entreprise, l’incendie qui détruit son usine ou l’invention technologique qui rend obsolète sa principale gamme de produits.
Il englobe les risques qui menacent les flux liés au titre financier et relèvent du monde économique ou réel (risques politiques, naturels, d’inflation et d’escroquerie).
Ce sont les risques liés aux phénomènes naturels, comme ceux d’une tempête, d’un tremblement de terre, d’une éruption volcanique, d’un raz-de-marée qui détruit des actifs.
Lors d’une opération de placement, le road show est la période de la campagne marketing durant laquelle les dirigeants d’une société sont mobilisés pour de nombreuses réunions intensives avec des investisseurs sur la plupart des places financières du monde. Ils communiquent principalement sur leurs résultats, leurs marchés, leur stratégie et répondent aux questions des investisseurs.
Les transactions en bourse sont irrévocables et s’effectuent au comptant. Le dénouement de ces transactions a lieu le 3ème jour de bourse qui suit négociation (J+3). La livraison des titres et le paiement des espèces sont effectués simultanément et assurés par la STICODEVAM.
Opération financière par laquelle une entreprise décide de réduire son capital afin d’absorber ses déficits antérieurs, d’annuler des actions rachetées sur le marché.
La réduction du nominal est un moyen de réduire le capital et de distribuer le cas échéant le montant de cette réduction aux actionnaires.
La réservation d’une valeur intervient chaque fois qu’au moment de l’ouverture le cours théorique d’ouverture (CTO) s’établit à un niveau supérieur au seuil haut ou inférieur au seuil bas de la variation maximale autorisée.
Une opération descission consiste à séparer en sociétés distinctes les branches d’activité d’un groupe. Les actions des sociétés nouvellement créées sont distribuées aux actionnaires en échange des actions du groupe d’origine. En pratique, les scissions peuvent avoir lieu soit par attribution automatique des titres de la filiale sous forme de distribution de dividendes en titres (spin-off), soit par échange facultatif des titres de la filiale contre les titres de la société dans le cadre d’une offre publique de rachat réalisée par la société sur son propre capital (split-off), soit par scission juridique avec disparition de la société préexistante (split-up).
La sensibilité d’une obligation mesure la variation de sa valeur en pourcentage induite par une variation donnée du taux d’intérêt.
La SICAV fait partie des OPCVM et constitue l’un des instruments privilégiés d’investissements en bourse. Il existe plusieurs types de Sicav : les Mixtes dont le portefeuille est composé majoritairement d’actions et d’obligations et les Obligataires dont le portefeuille est composé majoritairement d’obligations.
Synonyme d’intermédiaires en bourse. Sociétés qui agissent pour le compte de leurs clients (clients, entreprises...) ou pour leur propre compte sur les marchés financiers.
Société dont l’unique objet social est la gestion d’un portefeuille boursier pour le compte de personnes morales ou privées ou d’OPCVM.
Se dit d’une société cotée en bourse et/ou ayant recours à l’appel public à l’épargne. Une liste des sociétés faisant APE est régulièrement publiée par le CMF.
Société qui assure la prise en charge des valeurs mobilières et le dénouement des opérations boursières
La solvabilité traduit l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses engagements en cas de liquidation, c’est-à-dire d’arrêt de l’exploitation et de mise en vente des actifs. Une entreprise peut donc être considérée comme insolvable dès lors que ses capitaux propres sont négatifs.
Action d’acheter des actions lors d’une augmentation de capital ou d’une offre publique de vente.
Lors d’une augmentation de capital en numéraire, l’exercice du droit préférentiel de souscription permet aux détenteurs de ces droits d’acquérir des actions nouvelles selon la parité relative à cette augmentation de capital.
Les actions nouvelles qui n’auront pas été absorbées par les souscriptions à titre irréductible peuvent être souscrites à titre réductible au prorata des droits de souscription exercés à titre irréductible.
Société choisie parmi les intermédiaires en bourse personnes morales et qui ont pour rôle de participer aux adjudications des BTA et de garantir leur négociabilité et leur liquidité .
Faire des opérations sur les marchés financiers dans le but d’en retirer un gain pécuniaire. Le spéculateur doit anticiper les évolutions de l’action.
au-delà des actionnaires, ensemble des partenaires de l’entreprise qui regroupe notamment les salariés, les créanciers, les dirigeants et les clients.
Titre financier émis par une entreprise dans le but principal de motiver ses salariés par une espérance de gains importante.
Répartition par masses des actionnaires au sein d’une entreprise : actionnariat familial, anciens actionnaires, OPCVMs, actionnariat étranger, flottant, etc.
Voir dettes subordonnées
Suspension des échanges sur une action. Il existe plusieurs raisons : attente d’un communiqué de l’entreprise, phase postérieure à l’annonce d’une OPA ou de la cession d’un bloc de contrôle
La séance de Bourse comprend :
Voir taux de rentabilité actuariel |
Le taux de distribution représente le pourcentage du bénéfice de l’exercice distribué aux actionnaires sous forme de dividendes.
Le taux de l’argent sans risque correspond au taux d’intérêt d’un placement sûr. On prend généralement comme référence le taux des emprunts d’Etat (BTA).
Le taux de rendement actuariel d’une obligation est le taux qui annule la différence entre le prix d’émission et la valeur actuelle des flux futurs qu’elle génère. Ce taux est calculé au jour du règlement et figure obligatoirement dans les brochures d’émission. Pour l’acheteur de l’obligation, le taux actuariel représente le taux de rentabilité qu’il obtiendrait en gardant l’obligation jusqu’à son remboursement et en réinvestissant les intérêts au même taux actuariel.
Le taux de rendement d’une action correspond au rapport du dernier dividende versé au cours de l’action.
Le taux de rentabilité actuariel d’un actif financier est le taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle nette de l’actif.
Le taux facial ou nominal d’un emprunt permet de calculer les intérêts dus. Il suffit de le multiplier par la valeur nominale de l’emprunt. Il ne prend pas en compte la date effective des flux de trésorerie.
Le coupon d’une obligation peut être indexé sur un taux ou un prix. On parle alors de titres à taux indexé.
Moyenne mensuelle des taux du jour du marché monétaire. Ce taux est publié par la Banque Centrale de Tunisie à la fin de chaque mois.
La tenue de marché est l’activité qui consiste à apporter la liquidité au marché d’une valeur mobilière donnée et ce, notamment par l’affichage, en permanence, d’un prix à l’achat comme à la vente d’une quantité minimale de titres.
Voir obligation
Contrairement aux titres de participation, il s’agit d’un terme utilisé pour désigner les valeurs mobilières détenues par une entreprise dans le seul but de réaliser un profit à plus ou moins long terme. Ils n’ont pas d’intérêt stratégique pour l’entreprise.
Titre qui cumule à la fois des spécificités des titres de capital et des titres de créance. Ainsi une action à dividende prioritaire sans droit de vote, une obligation convertible en actions ou un titre participatif sont des titres hybrides.
Valeur mobilière négociable dont la rémunération comporte une partie fixe et une partie variable calculée par référence à des éléments relatifs à l’activité ou aux résultats de la société et liée au nominal du titre.
La titrisation est un montage financier par lequel des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont cédés à une société qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. L’entité ainsi créée perçoit les flux d’intérêts et de remboursement sur les créances qu’elle a achetées et les reverse aux investisseurs via le paiement d’intérêts et le remboursement de leurs titres.
Voir «Taux moyen mensuel du marché monétaire».
Une transaction est le résultat de la confrontation et de l’exécution d’un ordre d’achat ou de vente avec des ordres de sens contraire compatibles.
Transaction convenue, strictement pour le compte de leurs clients, entre un intermédiaire en bourse acheteur et un intermédiaire en bourse vendeur et portant sur une quantité déterminée de titres. La transaction de bloc est déclarée à la Bourse, en respectant les conditions de prix et de taille fixée par cette dernière.
Les valeurs de croissance se caractérisent par un taux de distribution de dividendes très faible, voire le plus souvent nul. Ces entreprises ont en effet besoin de réinvestir leurs bénéfices pour pouvoir soutenir leur développement.
La valeur de l’entreprise, ou valeur de l’actif économique, correspond à la valeur de marché de l’outil industriel et commercial. Elle est égale à la somme de la valeur de marché des capitaux propres (capitalisation boursière si l’entreprise est cotée) et de la valeur de marché de l’endettement net.
On appelle valeurs de rendement les sociétés arrivées à maturité, et qui ont tendance à verser sous forme de dividendes une part de plus en plus grande de leurs bénéfices.
Valeur sur laquelle sont calculés les intérêts pour une obligation. Elle correspond à la valeur nominale de l’obligation diminuée de la fraction de la valeur nominale remboursée pour chaque obligation d’un emprunt à amortissement constant.
La valeur d’une obligation convertible s’analyse comme la somme de la valeur d’une obligation classique (valeur nue) et de la valeur d’une option d’achat d’actions.
Valeur dont les revenus sont connus à l’avance et qui ne varient pas de façon absolue.
Les actions rentrent dans cette catégorie. Les revenus tirés de la détention d’actions sont variables.
Voir duration.
La volatilité de la valeur (ou du taux de rentabilité) d’un titre financier caractérise l’amplitude des variations de la valeur (ou de la rentabilité) de ce titre.